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livre quatrième
— Je ne possède guère,
Reprit-il, soupirant ;
Plusieurs fois, en courant
Sur la route commune,
J’ai saisi la fortune,
Mais n’ai pu la tenir.
— Moi je ne l’ai pas eue,
Mais je l’ai vue
Tout près d’ici venir.
Amis, si la fortuné est difficile à prendre,
Quand vous l’aurez gardez-la bien ;
Gardez-la, mais il faut cependant se comprendre,
Faites toujours la part de celui qui n’a rien.