contentement sur les figures, de la gêne dans les manières.
— Nous sommes heureux de vous voir, lui dit monsieur D’Aucheron.
— Ce n’est pas sûr, cela, pensa le sioux.
Quelques instants après, mademoiselle D’Aucheron, priant le visiteur d’être indulgent, lui dit qu’elle devait sortir. On l’attendait : elle était en retard déjà.
Vilbertin survint. Il parut regretter l’absence de Léontine.
Il n’était pas gêné avec D’Aucheron, le gros notaire ; avec personne. Au reste, il était le plus intime ami de la maison. Il amena la causerie sur le mariage de mademoiselle D’Aucheron.
La présence du sioux ne comptait point à ses yeux…
— Ce sera un brillant mariage, dit monsieur D’Aucheron.
— Un mariage heureux, ajouta sa femme.
L’indien, surpris, questionna du regard. Il n’aurait pas osé se mêler à cette conversation.
— Elle fait bien quelques petites résistances, observa madame D’Aucheron, mais elle a trop de