chargé mon gendre de tout remettre à l’enfant, si on la trouvait, capital et intérêts. À l’enfant, ou aux siens, ou aux hospices de la charité… Voyez à ce que mes volontés dernières soient exécutées. Mon gendre se nomme Louis Sougrain… que Dieu me fasse miséricorde !…
Il n’y avait pas de signature. Un oubli du mourant.
— Sougrain ! Sougrain ! disaient toutes les personnes… Il faut que ce soit Sougraine, le notaire Sougraine… Si c’était lui ? Vilbertin ?…
La Longue Chevelure regarda madame Villor d’une singulière façon.
— Vous êtes désireux de savoir, devina-t-elle, si les volontés du mourant ont été accomplies. L’héritier du notaire infidèle est parti pour les États-Unis peu de temps après la mort de son beau-père. Il a méprisé les prières du mourant. Il a gardé l’argent sans doute…
— Le notaire Vilbertin est riche, très riche, observa Rodolphe…
Madame Villor reprit :
— Au moment où je me proposais de vous révéler ce que vous venez d’entendre, j’ai reçu cet