Aller au contenu

Page:LeMay - Les épis (poésie fugitives et petits poèmes), 1914.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
149
bethléem


Et soudain l’air vibra comme une immense harpe.
Le ciel parut s’ouvrir, et le pâtre, rêveur,
Vit un rayon de Dieu flotter, comme une écharpe,
Sur la grotte isolée où naissait le Sauveur.
Et puis une phalange invisible, impalpable,
Descendit en chantant dans sa félicité :
— Gloire à Dieu dans le ciel ! Sur la terre coupable
Paix aux hommes qui sont de bonne volonté !