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PICOUNOC LE MAUDIT.

peuvent aller au champ. Quand vint le beau temps avec le soleil, il partit, la faucille sur l’épaule, pour aller couper. La jeune femme ne le suivit pas à la moisson, car ses devoirs de mère la retenaient au logis. Un chérubin d’un mois environ, reposait, rose et frais, dans le berceau neuf. Et la mère dévouée ne laissait pas de loin le petit amour. La journée finie, Djos revint vers sa femme et son enfant, le cœur débordant d’ivresse ; car, outre la satisfaction du devoir accompli, il ressentait toutes les délices d’une passion profonde, que la vertu protégeait comme d’une égide. Le soir où commence ce récit, il trouva, fumant sa pipe sur le seuil de la porte, son ami l’ex-élève.

— Viens-tu m’aider à engerber ? dit-il, en lui tendant la main.

— Je viens fumer une pipe avec toi, avant de monter dans les chantiers.

— Pars-tu encore ?

Eo ad… forestam… Je m’en vais dans les bois.

— Tu devais n’y plus retourner ?

— J’ai changé d’idée… changeavi