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PICOUNOC LE MAUDIT.

— Comment ? ne l’aimes-tu plus ? repartit Djos…

— Je l’adore !… mais elle se meurt… ne voyez-vous pas qu’elle va mourir ?… Et quand même…

— Elle est jeune et forte, Paul, vous vous effrayez à tort.

— Eh oui ! tu te livres au chagrin pour rien, ajouta Djos ; viens ! viens prendre un petit verre de jamaïque, cela va te remettre sur le ton.

— Je dresse la soupe, dit Noémie : Tu dois avoir faim, mon bonhomme, ajouta-t-elle en entourant, de son bras, le cou de son mari… et vous aussi, Paul, car vous avez marché beaucoup.

Le souper fut servi et les trois amis s’assirent à la table, causant avec verve et mangeant avec appétit.

— Vois-tu Picounoc bien souvent ? demanda l’ex-élève à son ami.

— Oh ! il vient faire son tour plusieurs fois la semaine, et tous les dimanches sans y manquer.