Page:LeMay - Picounoc le maudit (2 tomes en 1 volume), 1878.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
83
PICOUNOC LE MAUDIT.

partit Picounoc après quelques moments de silence.

— Il faut que cela finisse ! répondit Djos d’une voix sombre.

— Le moyen ?

— Le moyen ? Ah ! je le trouverai bien !… Mais tu n’as pas de preuves de ce que tu avances, Picounoc.

— Pas de preuves ? demande à la petite Angèle Mercier, c’est-elle qui est la messagère de l’amour et porte les billets doux.

— La petite Angèle Mercier ?

— Oui.

— Comment as-tu découvert cela.

— Un pur hasard… J’ai été chez le médecin, avant hier, pour ma femme, tu le sais, tu m’as vu passer. La petite était là, dans l’office.

— Est-ce qu’il y a des malades chez vous ? que je lui demande.

— Non, monsieur, répond-elle naïvement…

— T’en viens-tu avec moi ? je suis en voiture.

— Elle n’est pas prête à partir, dit le mé-