Page:LeMay - Reflets d'antan, 1916.djvu/196

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C’est jour d’ivresse ;
Que la tristesse
Sèche ses pleurs !
C’est jour de fête,
Que chaque tête
Porte des fleurs !

L’aurore s’est levée et l’ombre s’est enfuie.
Sur l’humide forêt que le vent chaud essuie,
Ô soleil ! tes rayons tombent comme une pluie.

Enfants du Canada, laissez le fier taureau
Bondir, libre du joug, sur l’herbage nouveau ;
Laissez dans le sillon le soc et le hoyau.

C’est la fête immortelle
Et sans cesse nouvelle
Où l’amour se révèle,
L’amour du sol natal,
Où l’espoir se ranime
À ton aspect sublime,
Drapeau national !

Ô bardes, accordez les violons rustiques !
Que vos refrains joyeux et vos pieux cantiques