Aller au contenu

Page:LeMay - Tonkourou (nouvelle édition de Les Vengeances), 1888.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

xiii

L’HOROSCOPE

Sous le toit de Lozet Ruzard venait toujours,
Mais Louise avec peine écoutait ses discours.
Il le devinait bien et commençait à craindre
De perdre le bonheur au moment de l’atteindre.
L’insensé ! jusqu’alors il n’avait guère aimé ;
Il n’avait entrevu qu’une dot. Animé
Du désir d’amasser des richesses frivoles,
Il ne tressaillit point à de douces paroles.
Aujourd’hui tout changeait. Il aimait, et ses yeux
Découvraient chez la vierge un charme merveilleux.

Il savait cependant qu’elle serait soumise,
Que celui-là l’aurait à qui Jean l’a promise.