pennes caudales est blanche, et noire sur la tige et à son origine ; la seconde, sur les bords et dessus le milieu jusqu’à la pointe ; la troisième, dans un tiers de sa longueur ; la quatrième, dans un sixième ; la cinquième, seulement à l’extrémité ; enfin les deux intermédiaires sont totalement noires, de même que le bec et les pieds. La femelle diffère du mâle par ses couleurs plus foncées.
Le mâle a 9 pouces de longueur et 13 pouces d’envergure.
L’ALOUETTE DE VIRGINIE. — L’ORTOLAN.[1]
(Shore Lark.)
Ces oiseaux sont de ceux qui reviennent en Canada en août et en septembre et qui hivernent dans le sud jusqu’au Texas. Ils voyagent par petite troupe l’automne et se réunissent en grande bande à la fin de l’hiver, dans les champs découverts où de concert avec l’Oiseau blanc, ils cherchent les grains de blé, d’avoine, de foin et autres substances de ce genre. Vers la fin d’avril ils s’acheminent vers l’extrême nord où ils couvent. Les paysans du Canada leur ont donné le nom d’Ortolans ; ils deviennent très gras en cage ; leur chant est fort doux et ils s’apprivoisent facilement. Plus d’une fois en avril, nous avons prêté l’oreille des heures entières au gazouillement des bandes d’Ortolans, éparses dans les chaumes, au coucher du soleil : cette douce mélodie portée par le vent du soir, frappait les sens comme les échos lointains de plusieurs harpes éoliennes.
L’Alouette de Virginie a la faculté d’ériger sur sa tête deux petites touffes de plumes, d’où lui vient le nom d’alauda cornuta ; ces touffes de plumes sont presqu’imperceptibles chez l’oiseau mort. L’Ortolan en
- ↑ No. 302. — Eremophila cornuta. — Baird.
Alauda alpestris. — Audubon.