tout l’assortiment enfin ; j’avais mis toutes les messageries sur les dents. C’était invraisemblable.
— Je vous en crois, interjetai-je.
Ahuri, éreinté, je m’en fus m’échouer au restaurant du Château Frontenac pour me remonter un peu le corps et l’âme. J’y trouvai mon ami Bob. Vous savez, Bob, ce grand garçon à la moustache toujours en crocs, que nous rencontrions et que je vous présentais l’été dernier sur la terrasse ?
— Oui, oui, en effet, je crois me remettre.
— Bob et moi, nous étions des inséparables. Comme amis, Castor et Pollux ne nous auraient pas tenu la chandelle.
— Tu sais, Bob, lui dis-je en l’abordant et en lui tapant sur l’épaule, demain, jour de Noël, nous dînons ensemble.
— Mon cher, me dit-il en hésitant un peu, tous mes regrets, je ne le pourrai pas. Je serai absent de la ville.
— Morbleu ! encore un désappointement ! Moi qui comptais sur toi pour manger l’oie traditionnelle et déguster le petit verre………… Mais, alors, où vas-tu comme ça ?…………………………………………
— Chut ! mon cher, fit Bob, l’index sur sa moustache en crocs. Ne m’en demande pas