Page:LeVasseur - Têtes et figures, 1920.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
51
TÊTES ET FIGURES

À droite, vous pouvez voir un grand marché où les bateaux du haut et du bas du fleuve apportent les produits de toute nature. Autrefois les principaux marchés étaient sis sur le devant de la ville ; mais, en face de l’envahissement des steamers océaniques et des chemins de fer, il leur fallut déguerpir.

Durant l’été, le canal est bordé de barges qui viennent de l’intérieur et des grands lacs et peuvent aujourd’hui, sans transbordement de cargaison, chemin faisant, franchir les canaux canadiens qu’on a creusés à nouveau, atteindre le point le plus rapproché de l’Atlantique, c’est-à-dire Québec, et apporter aux steamers océaniques, des cargaisons de toutes sortes.

— Quels sont, demandai-je, ces grands bâtiments, ces rotondes, que j’aperçois là-bas ?

— Mon cher monsieur, ce sont là des remises, des ateliers de locomotives, des gares centrales de marchandises ; la gare centrale des voyageurs est ailleurs.

Remarquez qu’aujourd’hui, depuis la construction du pont sur le Saint-Laurent, à la Chaudière, nous recevons les convois des chemins de fer suivants :

1. Rive sud du fleuve : du Grand-Tronc ;

2. de l’Intercolonial, qui devrait s’appeler plus correctement l’Interprovincial ;

3. du Québec-Central ;

4. de celui du sud-est ;