voyons, et que l’infinité de ces nobles similitudes, les conversions, les inversions, les diversions inépuisables qui se répondent et se déduisent sous nos yeux, nous transportent dans les connaissances divines ?
Qu’il est pur, qu’il est gracieux, ce petit temple rose et rond qu’elles composent maintenant, et qui tourne lentement comme la nuit !… Il se dissipe en jeunes filles, les tuniques s’envolent, et les dieux semblent changer d’idée !…
La divine pensée est à présent cette foison multicolore de groupes de figures souriantes ; elle engendre les redites de ces manœuvres délicieuses, ces tourbillons voluptueux qui se forment de deux ou trois corps et qui ne peuvent plus se rompre… L’une d’elles est comme captive. Elle ne sortira plus de leurs enchaînements enchantés !…
Mais que font-elles tout à coup ?… Elles s’emmêlent, elles s’enfuient !…
Elles volent aux portes. Elles s’inclinent pour accueillir.
Athikté ! Athikté !… Ô dieux !… l’Athikté, la palpitante !
Elle n’est rien.
Petit oiseau !
Chose sans corps !
Chose sans prix !
Ô Socrate, on dirait qu’elle obéit à des figures invisibles !