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— Bonjour et joie en cette ville ;
Le roi de Turquie où est-il ?

Son mot n’était pas achevé
Que le roi de Turquie est survenu ;

À deux genoux elle s’est mise
Pour réclamer Iannic, son mari[1].

Le roi de Turquie disait
À Marie Le Priol, alors :

— Sinon que vous lui êtes mariée,
Il eût fallu que je vous aie,

Pour la rançon de Iannic Herri ;
Mais à présent je n’en demande aucune ;

Avec votre sagesse et votre (bonne) mine
Vous avez payé sa rançon.

Iannic Herri est mandé
Pour aller à la maison avec sa femme.

VII

Iannic Herri disait
Dans son pays quand il arrivait :

— Je vais maintenant trouver mon père,
Pour demander son consentement.

— Mon père, ma mère, si vous m’aimez.
Votre bénédiction vous me donnerez,

Votre bénédiction vous me donnerez,
Que j’épouse Marie Le Priol.

  1. Elle l’appelle son mari, sans doute pour mieux attendrir le roi.