— Bonjour et joie en cette ville ;
Le roi de Turquie où est-il ?
Son mot n’était pas achevé
Que le roi de Turquie est survenu ;
À deux genoux elle s’est mise
Pour réclamer Iannic, son mari[1].
Le roi de Turquie disait
À Marie Le Priol, alors :
— Sinon que vous lui êtes mariée,
Il eût fallu que je vous aie,
Pour la rançon de Iannic Herri ;
Mais à présent je n’en demande aucune ;
Avec votre sagesse et votre (bonne) mine
Vous avez payé sa rançon.
Iannic Herri est mandé
Pour aller à la maison avec sa femme.
Iannic Herri disait
Dans son pays quand il arrivait :
— Je vais maintenant trouver mon père,
Pour demander son consentement.
— Mon père, ma mère, si vous m’aimez.
Votre bénédiction vous me donnerez,
Votre bénédiction vous me donnerez,
Que j’épouse Marie Le Priol.
- ↑ Elle l’appelle son mari, sans doute pour mieux attendrir le roi.