Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 1 1902.djvu/308

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Tant que le mort est sur les tréteaux funèbres, c'est lui faire offense que d'envoyer les gens de la maison à l'ouvrage, comme si de rien n'était1.

1. Tant que l.inhumation n'a pas été faite, on n'attèle pas les chevaux, à moins" qu'un cours d'eau ne sépare de la maison mortuaire (W. Gregor, Notes on the folklore of the ISorth-East of Scotland, p. 207). Les mauvais esprits ne passent pas les cours d'eau.

Quand un adulle meurt, on n'attèle pas la charrue et aucun ouvrier ne travaille tant que le corps n'est pas enterré (R. Clark, Folklore collecled in co. Wexford ; The folklore record, p. 82). En Ecosse, au départ du convoi, on lâche les animaux, et s'ils suivent le cortège, cela prouve la sympathie qu'ils avaient pour le délunt (VV. Gregor, p. 212).