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Loup-ar-bihan), dans la commune de Lanloup, entre Plouézec et Plouha. Elles allument aux pieds du saint un cierge dont elles se sont munies. Si le mari se porte bien, le cierge brûle joyeusement. Si le mari est mort le cierge luit d’une flamme triste, intermittente, et tout à coup s’éteint[1].

L’oiseau de la mort (ar sparfel) voltige autour de la maison et frappe à la vitre quand vient la mort.

Rêver de chevaux, signe de mort, à moins que les chevaux ne soient blancs.

Lorsque les chiens hurlent la nuit, c’est que la mort essaye de s’approcher de la maison[2].

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  1. C’est en réalité une coutume plus générale ; dans le pays de Goëlo, on fait à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (Paimpol), à la chapelle de Perros en Ploubazlanec, etc., les mêmes pèlerinages qu’à Saint-Loup-le-Petit. — [L. M.]
  2. Cf. P. Sébillot, Coutumes populaires de la Haute-Bretagne, p. 150. — [L. M.]