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Page:Le Braz - Le gardien du feu, 1909.djvu/327

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avec quelque regret, c’est lui !… La seule lueur bienfaisante qui persiste dans la détresse de mon cœur dévasté, c’est lui !… Tout le reste, famille, patrie, Dieu même, celle que vous savez l’a fauché… Si j’étais capable d’une prière, c’est au foyer tutélaire des nuits du Raz que je l’adresserais. Qu’il reçoive du moins la dernière larme que puissent verser encore mes yeux taris : je la lui voue !…

J’ai ouvert la porte de la galerie. Les vents sont nord-noroît : le ciel s’éclaircit.

Je viens de jeter par-dessus la balustrade le « coffre à Jim », et je vais prendre le même chemin. Dans un instant, mon ingénieur, le nommé Dénès (Goulven), de Plounéventèr, ne sera plus qu’un noyé sans nom… Par ailleurs rien à signaler.


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