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ORGIE NOCTURNE.
C’en fut une véritable. Le jus de la
treille circulait dans nos veines et allumait
notre sang ; la duchesse de P…
douée d’un tempérament lubrique n’y
pouvait tenir ; assise à côté de moi, elle
s’empare avec ardeur de l’objet de ses
plus chères affections ; sa belle bouche
se colle sur la mienne ; la commotion
électrique n’est pas plus prompte, je
riposte à l’attaque avec ivresse, je
m’empare de sa gorge, qui étant toujours
blanche comme un lys, je la
couvre de baisers ; et mon autre main
se dirigeant bientôt sur la partie la
plus sensible de son être, j’en introduisis
le doigt dans son étroite ouverture,
et les mouvemens redoublés irritans
toutes les fibres du plaisir, j’en vis bien-