Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/108

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flexion vint un moment suspendre l’yvresse de mes sens. Je communiquai aux joyeux compagnons de mes plaisirs la crainte où j’étais, qu’en poussant trop loin notre banquet nocturne et les jouissances qui l’avaient rendu si délicieux, nous ne fournissions matière à la médisance. On sonna donc les domestiques et on feignit de se retirer chacun dans son appartement. Impatient de finir de nous enivrer à la coupe de la volupté, nous fûmes bientôt joindre à petit bruit, nos maîtresses.

Nouvelles scènes, nouveaux ébats où nous épuisâmes avec la duchesse tous les canaux du plaisir. Les liqueurs spiritueuses que nous avions avalé à longs traits, avaient quintuplé la vigueur de mon robuste priape, et pourtant mon insatiable divinité par ses caresses enflammées, ses regards et ses