Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/31

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d’albâtre qui lui faisait éprouver les délices de la béatitude, et la couvre de baisers. — Arrête Divine, arrête ! je succombe… Je sens qu’on pourrait mourir de plaisir… Le flambeau de l’amour étincelait de nouveaux feux, Divine se précipite sur moi, le saisit et s’en embrâse. Dieux quels mouvemens ! elle même dirigeait les miens ; sa langue voluptueuse se plongeait dans ma bouche, je m’énivrais d’ambroisie… Divine éprouva un tremblement universel, et pour la troisième fois perdit l’usage de ses sens.

Il était cinq heures du matin, déjà l’horison se couvrait d’un rideau pourpré, il fallut se quitter ; mais comme on se promit bien de se revoir la nuit suivante ! je ne pouvais m’arracher d’auprès de Divine ; vingt-fois je

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