sein ferme et poli lui sert de trône,
puis, par un caprice étrange, elle le
place dans l’étroite ouverture voisine
de celle que la nature lui destina : saisissant
ensuite ma main, elle dirige
mon doigt dans le réduit enflammé que
je quittais à regret. Je l’agite, et bientôt
la douce rosée du plaisir humecte
ma main fortunée… Je me trouvais
assez bien de la voie détournée qu’elle
m’avait fait prendre, et j’étais prêt
d’en donner des preuves, quand, par
un mouvement adroit et vif, en même-tems,
Divine me fit changer de direction,
et reçut dans le vase de corail
destiné à cet usage, un torrent de feux
dont sans doute elle avait par instinct
prevu l’irruption prochaine.
Un instant de repos, ou plutôt une jouissance plus paisible succéda à cette scène de plaisirs variés. Divine