Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/48

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nous prenant, Divine et moi par la main, nous fit entrer dans un temple, un double rang de Gnidiens et de Gnidiennes entourait un autel jonché de fleurs, une musique dont les sons mélodieux et doux enivraient l’âme de volupté, portait le trouble dans tous les sens. Je crus être aux tems fortunés où les mortels communiquant avec les dieux, les prenaient pour modèles et témoins de leurs plaisirs : toutes les jeunes nymphes qui embellissaient ce temple vinrent me donner le baiser de fraternité. Qu’il était tendre et voluptueux ! Les jeunes gens vinrent à leur tour ; leurs baisers aussi lascifs que passionnés, me firent une impression non moins vive. Après cette cérémonie, trois jeunes prêtresses vinrent me faire quitter mes habits ; on me fit placer nud sur un canapé, la troupe forma