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mon moral l’état d’épuisement physique où m’avait mis la belle messagère, et qu’on juge après cela de mon embarras.

Divine déguisant son mécontentement et sa surprise, me fit de tendres reproches. — Quelqu’autre sans doute a partagé avec vous des plaisirs dont tout ce que j’ai fait pour vous semblait m’assurer l’unique possession. Je comptais un peu plus sur votre fidélité. Vous savez sans doute aussi qui je suis ; mais rassurez-vous ; celle que l’amour a fait descendre de son rang pour l’unir à vos jouissances, ne se souvient de sa grandeur et de son pouvoir que pour combler de bien celui qui lui fut si cher. Des larmes coulaient de mes yeux ; j’avouai que je la connaissais, et lui jurai le plus grand secret. En vain