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retourna en Pologne. Là, poursuivant le cours de cette nouvelle vie, M. le comte de Walewski fit les frais d’une institution, où vingt-quatre garçons étaient gardés à vue pour servir aux pédérastes de Wilna.


Il y avait en 1848 une certaine dame, Georges Sand, fort connue dans le monde galant, qui avait la manie de se vêtir en homme. Elle avait l’habitude d’aller chaque soir chez Madame Henry, rue Richelieu, qui tenait une pépinière de jolies femmes. Elle s’y rendait avec autant d’ardeur que jadis Messaline au quartier des Esquilies.

La plus coupable d’entre ces deux femmes n’est certes pas Messaline. Que voulait l’épouse de Claude ? Du plaisir. Que cherchait-elle ? De la volupté. Ce que voulait notre chère dame était bien différent. Comme toutes les filles de Lesbie, elle aimait les fleurs, et, comme elles, elle préférait certains endroits pour les cueillir. Elle allait dans ce lupanar en faire une ample moisson ; puis, quand elle avait de