Aller au contenu

Page:Le Chat noir - 1885 - année 5, n° 160.djvu/4

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Æonce aimeut chardon plis que roux aultres berbages, mais poutct ci ccgruy cnudrcicr, £r, de faicr, voilla la begre aginale ne rucr, ati gelots pc rire maulraisement er Saiscr ne a’eovcigler ; puis laanc sc priur à çaloger cemime oncques il n’avoir jamais cré çaloper ea champs flroéens, ricsmement que cela amena des tempesres Cpou vanrables,

£e Père Crernel, qui avoir rour veu, se montra goubdaincicnt avecun visage oi terrificque que angclors, prino de frayeur, s’en Güyrenr à granoa coupe o’aioleg sans baisler aux mouches. D’aulcuns soy cachèrent au ventre des nuéco, v’aultres ge perdirenr es bleu 4n ciel, loë1z, bien Loing, et furent perous, v’aultres s’enfuirent vers Ta terre ose mettre en les cheminées, curdant [à cerre cn geureté, 2PDais le Pére £tcrack les trouva en leurs rerraicre, cr les voyant tout noire ne auée, les changea our l’heure en ceg oiacaulr noirs, uoire qui ont nom marriters, et d’aulcuns, lea plus conpasles, cu ccs pctire enfanconnere qui s’en vont par les chemins et les rues avecque ua gros chardon de crine eur l’épaule, cryant commnie char qu’en écorche :

Baur es bas ! Baur en bas la chemina ! » bortus,


LE BRAHME

Contre le tronc nouenx d’un manguier, vert géant Hinmobile, croisant ses deux Jambes d’ascète,

Le Brahme sur son sein laisse tomber sa tète,

Et son œil fixe a Fair de creuser le Néant.

Et les Pris. au pas lascif et faincant, Suant de volupté dans la nature en fte,

Se signent en passant près de l’Anachorète Qui reste, sans les voir, insensible et béant.

Son âme par delà d’insondables aimes Monte s’illuminer à des elartés sublimes, Et Brahma le confond en sa divinité.

Ainsi pendant trente ans, plongé dans son mystère, LEperdument muet, rigidement austére, Il vit dans son extase, ivre d’immensité.

ExrLe SaixT-BLaxcarp.


PETITE CORRESPONDANCE

ge. — Maréchal

Syl. — Votre forme est un peu néglis Eanrobert.

H. Tels. — Lisez les poètes contemporains et travaillez davantage. — Sarah Bernhardt.

= Framboiïsie. — Quelques idées dans vos pièces, mais gardez-vous des vers faux. — Baronne de Kaulla. Pasquin. — Prière de vous faire connaitre à la rédaction.

Toerual. — Dessin charmant. Nous a fait grand plaisir, mais ne pouvons faire paraitre à cause du format beaucoup trop long. Envoyez-en d’autres. — Rodolphe Salis.

C. G. Konan. — Ne vous découragez pas. Il va @e bonnes choses. Faites-nous quelques envois, de temps en temps vers ou prose. Insérerons à l’occasion, — Le Secrétaire de la Rédaction.

Elzéard Rougier. — Très bien, mais imnossible d’insérer

ence moment.


LES NOUVEAUX-NES

Nous recevons de M. Louis Flocon deux chansons, Le Paradis de la Terre et La Lance du Pacha. L’auteur, compositeur et poète, à écrit sar ses paroles une musique simple et bien rythmée. Tous nos compliments à ce chansonnier de bon aloi.

Chez A. Brancçart, le sympathique éditeur de Bruxelles :

Bigarrures, par F. Baudoux, H. Roger et }. Tintilaire, recueil de nouvelles d’une observation ‘et d’un stvle très soignés.

Chez Charpentier : Le Point Noiret Un Gendre, par A. Matthey (Arthur Arnoudi.

On trouve une intrigue émouvante et bien vécue, dans ces romans appelés au même succès que Zoé Chien-Chien et L’Etang des Sœurs-Grises, du mème auteur.

Chez Sandez et Fischbacher, 33, rue de Seine : Les nouvelles Rimes de cape et d’épce, par Ogier d’Ivrv. Celivre se recommande aux letirés par les mêmes qualités de correc-

+ de vigueur duifirent le succès de à ainc. Rines

tion ét de vigucur qui firent le succès de son aint, Rünes de cape et d’épée.

Chez Ollendertf : Le Roman d’un bnbécile, par Saint-Landri, histoire touchante, vécue, racontée avec une motion communicative.

On dit que c’est un début. Fous nos compliments.

Le Journal d’un officier d’ordonnance juillet IN = fevrier IN71), par le comie d’Hérisson.


i incl suricUX icpit aveu URE Rempli ee déttils incdits et Curieux, cerit C k i rage est : lei 3 graine forme pure et captivante, Cet OUVTARE estappelé à un gr retentissement. ) ! i Hysrerique. par Camille Lemons Chez Charpentier : L’Hysterique pat nier. Un maturalisme délicat, un style Ne

Il
lleures - ‘t’ons

ontplacé Thérèse Monique parmi les meilleures proc ut ‘ ecteur retrouvera dans ie DeU-

d’une rare distisctton

Lu roman contemporain. Le Il | cn Ld jami onnier pareille ortiine-

veau chef-d’œuvre de Camille Lemonniei purcille orts

lité et mème puissance.

le Dubuüt

Dans les Dororants de Paris, 1e nouveau TOMAn den Je jeune

de Laforust, que vient de publier l’éditeur Dent, el acteur à atteint un degré de puissance auquel il netilt P us retenus

Dis encore arrivé, mème dans ses Œuvres les pl

santes. ous lés personnages, sympathiques, ms ce livre. ont été mélés aux plus

eTravants ou comi-

ques. qui figurent di

récents et aux plus terribles événements de Havié pari sienne.

à ‘d l ir . sance . ‘ ie

Lu prètre, le médecin, le notre, la granue dome, que

leurs vices ont rendus les esclaves d’un espion allemand. sont écs créations qui resteront.

L’un dés principarix acteurs de ves drames réels, le Cocteur Dion, jette une vive lumivre sur les Dérorants de Paris. femmes et hommes, misérables sans foi nilot qui eu faubourg Sain-Germain. comme aux boulevards ext : ricurs. ne reculent éevant aucun crime pour satisfaire leurs

monstrueux désir

L’Hermaphred’tes par M. Gaston d’Haullr, Fauteur apprecié de Claudix Vernon et ée Fleur de Pommier, volumes parus dans la série qu’il a si justement dénommée ! Les

Liapes féminines.

Prochainement nous publierons une étude sur le volume bien parisien de CHINCHOLLE. Les JOURS D’AB-SINTHT.

Notre ami Emile Goudeau vient de faire réapparaitre chez Ollendorf, son volume de poésie humoristiquement intitulé Fleurs du Bitume. Cette série de petits poèmes très parisiens dont quelques-uns, comme les Grecs et les Romains, éclatent d’une fantaisie exuhérante, avait disparu de la hbrairie.

Cette réédition fera prendre patience aux lecteurs qui atrendent Île roman que notre collaborateur ét ami à intitulé La Vache enragée, qui doit paraitre très prochainement.


SET OHAËDAT

 
Je vous fus présenté Madame, dans la salle
De marbre frais et sombre où vous passiez les jours
Au bruit de ces jets d’eau monotones des cours
Damasquinés ; l’or blanc cerclait votre bras pâle.

Assise à terre, à la manière orientale,
Vous écoutiez ceux qui distillent les discours
Des les narghilés d’argent aux tons d’opale
Que la Paresse fume à coups distraits et courts.

Des fleurs couraient parmi vos étoffes de soie ;
Vos yeux éclairaient l’ombre où votre front se noie ;
Votre pied nu brillait ; votre accent étranger

Eclatait dans ma tête en notes délicates ;
Je vois toujours vos dents blanches, fines et plates
Quand votre lèvre, mouche en rumeur, fit : « Franger ? »


KATHOUM

 
Oh ! peindre tes cheveux du bleu de la fumée,
Ta peau dorée et d’un ton tel qu’on croit y voir presque
Une rose brûlée ! et ta chair embaumée,
Dans les grands linges d’ange, ainsi qu’en une fresque,

Qui font plus brun ton corps gras et fin de mauresque,
Qui fait plus blanc ton linge et ses neiges d’almée,
Ton front, tes yeux, ton nez et ta lèvre pâmée
Toute rouge, et tes cils de femme barbaresque !

Te peindre en ton divan et tenant ton chibouk,
Parmi tes tapis turcs, près du profil de bouc
De ton esclave aux yeux voluptueux, et qui,

Chargé de t’acheter le musc et le santal,
Met sur un meuble bas ta carafe en cristal
Où se trouble le flot brumeux de l’araki.

Germain Nouveau.


LE CHAT NOIR AU THÉATRE

Ce CS lus lu séduc cu qui doit Ê dort le Capital a CtS CNTam i, miUS bien CU o Je dans Îles fiiets li 3 Sr

ï S S’ILICIS GU à Iicu Ci Π: & i Oo ° upide l CT arrive t b

second pour li cuvillerte du fruit vireinal ? Telle e st la thi £ ul : St AEse

pouser la jeune fille lhonnète amoureux

tFrancer : Européen.

brillamment soutenue dans Denise et di

: : : : . ot dune os

écrivain qui nous devons déjà tant d’ ner

thiätre. Cela repose des Théodore :

uquesicarht Comidie-française

Ucntun SCC

Denise sera le seul événement Rétral dep Postes Le : . etre cela : notre société pédinte et dissolue sentir , ce, | « . . . PU Mme D. le soufflet que vient de ui administrer ve ile, : et PL AIG. mas ! eh

Elle el Lui an PalaiscRoval, Musee G de . « FL 7 dre its sont ditnes d’esbaubir les admir ex

| . | | | dicürs qu : vetées qui ont nom Judie et Granier Lez DE Le « Post GX ni bâties sur le méme moule, avec cette GLE QUES,

. e . STURCC gra pu Lui est essenticllement hornosranh : NUE LI, t PorRographique CU un. “} M. de Najaci, tandis que Manr’-olle re “Aider M. Najaci, ti que Man selle Gavroes

usprit (sans doute parce qu’un membre eu

e four

bons mots Jéstement enlevés Qui SUisent Len : fu . RON a en Lo SUCCUS :. Pc :

Le Crever

CHEMINS DE FE : De L’OUEST

VONAGES A PDIX RÉDUITS ENTRE LA Rat

LIT L’ANGLE T xp pu Service quotidien ‘dimanches COMPIiS) à heure is 4 CUTe tres Paris et Fondres ét vice-versa. CU loue » Paris care Sat L Dipart de Paris, gare Saint-Lazare, tous les s HÉFRSE

Dpart di Eondres, gare Victoria, tous lus SOIS à = ! gure London-Bridae, tous les soirs à à heures CUT jours : Dciasse, 2 fr. Soit classe, Nr fr use classe 23 Se Case mom :

Biliuts simples. valables pendant sept

Billets d’aller et retaiur, vaables PERdant un mois « 

pre classe, 74 fr. 255 2 classe, 51 fr,

° ; Se classe, Jus Ces billets donnent le droit dé s’arriter à Rouen bi en. Die

Néëwhasen et Brighton. on Paris ét l’Ouest de [a France en COMMUNICATION dre avec l’Angleterrs, par un sértice quotidien dimanches ses, entre Cherbourg et Wevimouth. Billets simples. valables pendant sept jours.

Billets d’aller et retour, valables pendant un mois,

LES REFRAIXS DU CHAT NOIR Par ARISTIDE Bruanr

Nes 1 La Ballade du Chat Noir. À 5 {leluia.

2 À Batignolles. 7 Serrez vos rangs,

3 V’là l’choléra qu’arrive, $ Le Trompette.

4 À la Villette. Q Marche des Dos,

5 Le refrain de Maisriou. 10 Chanson de la Noire,

11 À Montparnasse.

Chaque numéro, 5ocentimes franco, contre mandat ou timbr. poste. Paris, Aristide Bruant, auteur-éditeur, qr, rue de Belleriik.

Chez Nicozr, to, rue Grange-Batelière, on trouve at location les plus merveilleux habits. Niccze est, du reste, le tailleur de Ja fashion.

A nos amis du Pays Lin, nous recommandons à Brasserie du Coucou, 4K, ru : Monsieur-lé-Prince.

Cet endroit est lé plus habituel rendez-vous de joreif escholiers et de beiles flics.

BULLIER

Sumedis, bal masqué. — Dimanches et jours fériés, Sur dansante. — Jeudis, grande fete.

L’ÉTOILE DES TERNES Sociéré DE Tir ET DE GyuNasriQue. — PRÉSIDENT : SERGENT

On reçoit les inscriptions des membres honorairss : des me bres exécutanis et des pupilles, au sieçe social, les sd à vendredis (jours d’exercices, de 8 à ro heures du ser ‘ $ dimanche, de à heures à 15 heures du matin et de à 5 heuré du soir. |

Hors

Les meilleurs pianos sont les pianos WACKER

BOCTTIER DS HIGH-LIFE E C A I L G. DROUILELY, Sue PARIS — 46, Passage Joutfrov. #9 — | USE Spécialité de CHAUSSURES de CHAS CATALOGUS ILLUSTRÉ FRANCO Dar Jes portes et US NI FROID NI AIR Ph ae BOURRE invisibles et de plinthes. JACCOUX, 20, Tlé Ric

-g UNIQ’E

= PIQUE L : CORICIDE RUSSE Os sans durleti ne Flacon : 2 fr. », poste 2 fr. I0CORS AUX

_ a 25, PAR Demi-Fl : 1 fr.20, poste r fr. 30 P

Rue Bergert, * ua C’ CHAMPAGNE run E. ME RCIERË

elézantt

T1

A. DELION su anstterie L’ÉLYSÉE MONTMAR RÉ

on mo ! Je endroit du nm

!

est, en ce moment, le seul et unique ET, jemel où se puissent joyeusement rencontrer o7 jolies femmes. ., . ; SALDS Le Gérant : RovorsE SA peu.

4 es pu . . au Noirs ! Paris - Ropozpis SALIS, lmoramerie da { ul