Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 1, 1821.djvu/266

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ront par le nom de Dieu, qu’ils n’ont soupiré qu’après le bien et la concorde.

Dieu lit au fond de leurs cœurs. Éloigne-toi d’eux. Avertis-les avec des paroles pénétrantes.

Nous avons envoyé des apôtres, afin qu’on leur obéît. Si ceux qui ont vécu dans le vice retournent à toi, s’ils demandent à Dieu la rémission de leurs fautes, et que tu intercèdes pour eux, ils éprouveront la clémence et la miséricorde divine.

J’en jure par ton Dieu, ils ne croiront point qu’ils ne t’aient établi l’arbitre de leurs différens. Ta décision lèvera leurs doutes, et ils y acquiesceront d’eux-mêmes.

Si nous leur avions prescrit de se donner la mort à eux-mêmes, ou d’abandonner leurs possessions, peu d’entre eux l’auraient fait. Cependant en exécutant la volonté de Dieu, ils auraient eu un mérite, et leur foi se serait affermie.

Il les aurait récompensés magnifiquement, et les aurait conduits dans le chemin du salut.

Ceux qui seront fidèles à Dieu et à son envoyé, entreront dans la société glorieuse des prophètes, des justes, des martyrs, des bienfaisans, que Dieu a comblés de ses plus rares faveurs.

Telle est la libéralité du Seigneur. Sa science est suffisante.

Ô croyans ! soyez prudens dans le combat, soit que vous attaquiez séparément ou en corps.

Il y en aura parmi vous qui resteront en arrière. Ils se féliciteront de vos revers, et rendront grâces au ciel de ce qu’ils n’auront pas assisté au combat.

Si Dieu vous envoie la victoire, ils diront (comme si ce n’était pas l’amitié qui dût les faire agir) : Plût