Après leur destruction, nous vous avons mis sur la terre pour voir comment vous vous conduiriez.
Lorsque nous leur dévoilons l’islamisme, les incrédules disent : Apporte-nous un autre Coran ou change celui-ci. Réponds-leur : Je ne puis rien changer. Je n’écris que ce qui m’est révélé ; si je désobéissais à Dieu, j’aurais à craindre le supplice du grand jour.
Dis : Si Dieu eût voulu, je ne vous aurais point lu ses commandemens, je ne vous les enseignerais pas. N’ai-je pas vécu au milieu de vous un grand nombre d’années[1] avant le Coran ? Ne le comprenez-vous pas ?
Quoi de plus coupable que de prêter à Dieu un mensonge, et d’accuser ses prodiges d’imposture ? Les impies ne prospéreront point.
Ils rendent des honneurs divins à des idoles qui ne peuvent leur nuire, ni les secourir, et ils disent : Voilà nos protecteurs auprès de Dieu. Demande-leur : Apprendrez-vous au Tout-Puissant quelque chose qu’il ignore dans les cieux ou sur la terre ? Louange à sa majesté suprême ! Anathème contre leurs dieux chimériques.
Tous les hommes n’avaient originairement qu’une croyance. Ils se livrèrent dans la suite aux disputes sur la religion[2]. Si le décret éternel n’avait été prononcé, un instant eût vu finir leurs débats.
Dieu, demandent-ils, n’a-t-il pas distingué le