Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/110

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

fidèles des deux sexes n’ont-ils pas pensé intérieurement, ce qu’il était juste de croire ! N’ont-ils pas dit : Voilà un mensonge impudent !

Les accusateurs ont-ils produit quatre témoins ? Et s’ils n’ont pu les faire paraître, n’ont-ils pas proféré de faux sermens ?

Si la miséricorde et la bonté divine ne veillaient sur vous, ce mensonge eût attiré sur vos têtes un châtiment épouvantable. Il a passé de bouche en bouche. Vous avez répété ce que vous ignoriez, et vous avez regardé une calomnie comme une faute légère, et c’est un crime aux yeux de l’Éternel.

Avez-vous dit, lorsqu’on vous a fait ce rapport : il ne nous regarde point. Louange à Dieu ! C’est une fausseté évidente.

Dieu vous défend de retomber jamais dans une faute semblable, si vous êtes fidèles.

Il vous dévoile sa religion. Il est savant et sage.

Ceux qui prennent plaisir à publier les faiblesses des croyans, subiront un supplice affreux.

Ils seront punis dans ce monde et dans l’autre. Dieu sait et vous ne savez pas.

Rendez grâces à la bonté et à la miséricorde divine.

O croyans ! ne suivez pas les traces de Satan. Il commande à ceux qu’il a séduits, l’iniquité et l’infamie. Si la miséricorde divine ne veillait sur ses créatures, aucun de vous n’eût conservé son innocence. Dieu préserve du vice ses élus. Il sait et entend tout.

Que le riche et le puissant ne jurent jamais de ne faire aucune largesse à leurs parens, aux pauvres, et

    merce avec Sawan. On peut voir ce que nous en avons dit dans la vie de Mahomet, sixième année de l’Hégire.