Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/158

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le défendre contre le bras du Tout-Puissant, et il n’eut point de vengeur

Ceux qui la veille enviaient son sort, s’écrièrent le matin : Dieu dispense ou retire ses faveurs à son gré. Si sa miséricorde ne veillait sur nous, la terre nous eût ensevelis dans ses abîmes. Les méchans ne jouiront point de la félicité.

Le palais de la vie future sera le prix de ceux qui fuient l’orgueil et le crime. La fin est pour les justes.

Celui qui aura pratiqué la vertu, recevra une récompense magnifique, et les scélérats subiront des peines proportionnées à leurs crimes.

Celui qui t’a enseigné le Coran, opérera ton retour désiré[1]. Dieu connaît ceux qui suivent la lumière, et ceux qui marchent dans les ténèbres.

Tu n’espérais pas recevoir le Coran ; c’est une faveur du ciel. Ne prête point d’appui aux infidèles.

Qu’ils ne t’écartent jamais des préceptes divins, après les grâces que tu as reçues. Appelle les hommes à Dieu, et fuis l’idolâtrie.

N’invoque qu’un Dieu. Il est seul. Tout périra devant sa face. Il est le juge suprême. Vous comparaîtrez devant son tribunal.

    de ce crime, quelle devrait être ta punition ? La mort, répondit Moïse. Aussitôt on fit paraître la femme apostée ; mais, loin de calomnier l’innocence, elle découvrit le complot. Moïse à l’instant s’écria : O terre engloutis les scélérats, et la terre les engloutit. Ismaël ebn Ali, au chapitre de Caron.

  1. C’est-à-dire son entrée à la Mecque, d’où il avait été obligé de fuir pour sauver ses jours.