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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/178

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plirai l’enfer de démons et d’hommes rassemblés.

Expiez au milieu des tourmens l’oubli de ce jour. Je vous oublie. Des peines éternelles vont être le fruit de vos forfaits.

Les vrais croyans ne se livrent point à l’orgueil. Au récit des merveilles du Seigneur, ils se prosternent, l’adorent, et publient ses louanges.

Ils se lèvent de leur couche pour invoquer son nom, au milieu de la crainte et de l’espérance. Ils versent dans le sein de l’indigent une partie des biens que nous leur avons dispensés.

L’homme ignore combien son œil sera enchanté à la vue des récompenses qu’auront méritées ses vertus.

Le fidèle serait-il traité comme l’impie ? Ils éprouveront un sort différent.

Le croyant qui aura exercé la bienfaisance aura pour asile le jardin de délices. Ce séjour fortuné sera le prix de ses œuvres.

Les scélérats auront pour réceptacle les brasiers de l’enfer. Ils y seront sans cesse repoussés avec des mots : Subissez le tourment du feu que vous traitiez de fable.

Avant qu’ils y soient précipités, nous leur enverrons des peines légères pour les ramener à nous.

Quoi de plus coupable que celui qui s’éloigne de la religion sainte après qu’on la lui a prêchée ? Nous nous vengeons des impies.

Nous donnâmes le Pentateuque à Moïse. C’est à sa lumière que doit marcher le peuple hébreu. Ne doute pas de rencontrer au ciel le conducteur des Israélites.

Nous leur avons accordé des pontifes pour les