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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/185

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chéris du ciel, recevront le prix glorieux de leurs vertus.

Lorsque Dieu et son ministre ont porté une loi, le fidèle ne doit plus douter. Celui qui est rebelle à Dieu et au prophète, est dans une erreur évidente.

Lorsque tu dis à celui que Dieu avait enrichi de ses grâces, que tu avais comblé de biens, garde ton épouse et crains le Seigneur, tu cachais dans ton cœur un amour que le ciel allait manifester ; tu appréhendais les discours des hommes, et c’est Dieu qu’il faut craindre. Zaïd répudia son épouse[1]. Nous t’avons lié avec elle, afin que les fidèles aient la liberté d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, après leur répudiation. Le précepte divin doit avoir son exécution.

Le prophète n’est point coupable d’avoir usé d’un droit autorisé par le ciel, conformément aux lois divines établies avant lui. Les préceptes du Seigneur sont équitables.

Les ministres que Dieu chargea de ses volontés, le craignaient, et n’avaient point d’autre crainte. Son approbation leur suffisait.

Mahomet n’est le père d’aucun de vous. Il est l’envoyé de Dieu, et le sceau des prophètes[2]. La science de Dieu est infinie.

O croyans ! ayez toujours présente la pensée du Seigneur. Louez-le le matin et le soir.

  1. Voyez vie de Mahomet, cinquième année de l’Hégire.
  2. Les musulmans regardent Mahomet comme le sceau des prophètes, Khaten Elnabüm. Ils disent qu’il est venu confirmer la mission de ceux qui l’ont précédé et qu’il n’en est point paru depuis lui.