Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/198

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dispenser leur lumière. Ils parcourent la route qu’il leur a tracée. Il est votre Seigneur. À lui appartient l’empire de l’univers. Les dieux que vous adorez, ne sauraient dans leur puissance disposer de la pellicule qui enveloppe le noyau de la datte.

Quand vous les invoquez, ils ne vous entendent pas ; et quand ils vous entendraient, ils ne pourraient exaucer vos vœux. Au jour de la résurrection, ils nieront votre hommage. Aucun d’eux ne saurait prédire avec vérité l’avenir.

Mortels, vous êtes pauvres devant Dieu. Lui seul possède la richesse et la louange.

Il peut vous faire disparaître de la terre, et produire une création nouvelle.

Ce prodige n’est point au-dessus de sa puissance.

Personne ne portera l’iniquité d’autrui. En vain vous voudriez qu’un autre se chargeât d’une partie de votre fardeau. Les liens du sang ne vous feront pas obtenir cette faveur. Avertis ceux qui, fidèles à la prière, nourrissent dans le secret la crainte du Seigneur, que l’aumône a un prix aux yeux du Très-Haut, et que les hommes retourneront à lui.

On ne comparera pas l’aveugle à celui qui voit, les ténèbres à la lumière, et la chaleur au froid.

On ne comparera pas la vie à la mort. Dieu donne l’intelligence à qui il lui plaît. Tu ne saurais faire entendre ceux qui reposent dans le tombeau. Ton ministère se borne à la prédication.

Messager de la foi, la vérité t’accompagne. Annonce nos promesses et nos menaces. Il n’est point de nation qui n’ait eu son apôtre.

Si l’on nie ta doctrine, les prophètes venus avant toi subirent le même sort, quoique les miracles, la