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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/27

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couvrir dans les combats ; c’est ainsi qu’il accomplit ses grâces sur vous afin que vous embrassiez l’islamisme.

S’ils s’éloignent de toi, ton ministère se borne à la prédication.

Ils nient les dons du ciel qu’ils connaissent ; la plupart sont infidèles.

Un jour nous susciterons un témoin pour accuser chaque peuple. Les incrédules ne seront point écoutés, et il n’y aura plus de pardon pour eux.

Ils verront les tourmens qui leur sont préparés, sans pouvoir les adoucir, ni les différer d’un instant.

L’idolâtre, à la vue des objets de son culte, dira : Seigneur, voilà les dieux que j’ai invoqués. Tu es un vil menteur, lui répondront-ils.

Il demandera pardon à Dieu, et ses divinités se déroberont à ses regards.

L’infidèle qui aura détourné ses semblables de la voie du salut subira des peines plus rigoureuses, parce qu’il aura été corrupteur.

Dans ce jour, nous ferons lever du milieu de chaque nation un prophète, pour témoigner contre elle. Tu témoigneras contre les Arabes. Nous t’avons envoyé le livre qui instruit sur tous les devoirs, qui est

    Nous osons croire que Gelaleddin s’est trompé, et que sous la zone torride, les vêtemens sont aussi nécessaires à la conservation de l’homme exposé à l’action d’un soleil brûlant, qu’ils le sont sous la zone glaciale à celle du sauvage enfoncé dans la neige ; du moins l’expérience dépose-t-elle en faveur de ce sentiment. Les Arabes sont toujours couverts de longs manteaux de laine qui arrêtent l’activité des rayons du soleil, et qui les empêchent de brûler au milieu des torrens de feux que réfléchit de toutes parts le réverbère des sables embrasés.