Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/289

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Aod, Pharaon, les concitoyens de Loth, les habitans d’Aleïca, le peuple de Thobbai, traitèrent leurs prophètes d’imposteurs. Tous ont éprouvé les châtimens que je vous annonce.

La création de l’univers nous a-t-elle coûté le plus léger effort ? Cependant ils doutent de la résurrection !

Nous avons tiré l’homme du néant. Le moindre mouvement de son âme nous est connu. Nous sommes plus près de lui que la veine de son cœur.

Lorsque, près du tombeau, les deux anges viennent s’asseoir, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche,

Il ne profère pas une parole qui ne soit notée exactement.

Les angoisses de la mort le saisissent. Voilà, lui dit-on, le terme que tu voulais reculer.

Le son de la trompette annoncera le jour des menaces.

Chaque homme se présentera avec un guide et un témoin.

Tu vivais dans l’insouciance, lui dira-t-on ; ce jour n’occupait point ta pensée. Nous avons fait tomber le voile qui t’aveuglait. Aujourd’hui ta vue sera perçante.

Un des anges dira : Voilà ce que j’ai préparé contre lui.

Qu’on jette dans l’enfer l’infidèle et le prévaricateur ;

Qu’on y précipite ceux qui ont empêché le bien, violé les lois, et douté de la religion sainte.

Qu’on fasse subir les tourmens les plus rigoureux à l’idolâtre.