Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/293

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La terre offre des signes de la puissance divine à ceux qui ont la foi.

L’homme est marqué de son empreinte. Ne le voyez-vous pas ?

Le ciel vous en offre des preuves dans la nourriture qu’il vous prodigue, et dans la récompense qu’il vous promet.

J’en jure par le souverain du ciel et de la terre, ce que tu dis est la vérité.

L’histoire des hôtes respectables d’Abraham est-elle parvenue à ta connaissance ?

Lorsqu’ils l’eurent abordé, ils le saluèrent : Salut, ô étrangers ! leur répondit Abraham.

Il les quitta, il appela ses serviteurs, et fit tuer un veau gras.

Il le leur présenta, et les invita à manger.

Il avait conçu d’eux quelque frayeur. Ils calmèrent ses alarmes, et lui prédirent un fils doué de science.

Sara désolée se frappait le visage en criant : Je suis âgée et stérile.

Il en sera ainsi, continuèrent les anges ; Dieu l’a promis. Il possède la sagesse et la science.

Quel est le but de votre voyage ? leur demanda Abraham.

Nous allons, répondirent-ils, châtier un peuple infâme.

Nous ferons tomber sur les coupables une pluie de pierres ;

Leur nom y est gravé par le doigt de Dieu. Nous sauvâmes les fidèles ;

Mais il ne s’y trouva qu’une famille de croyans.

Nous y laissâmes un exemple pour ceux qui craignent les châtimens célestes.