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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/30

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nent parle une langue étrangère, et l’arabe du Coran est pur et élégant.

Ceux qui rejettent les préceptes du Seigneur ne l’auront point pour guide. Ils seront la proie des supplices.

Ceux qui nient l’islamisme, ajoutent le blasphème au mensonge.

Les croyans qui deviendront apostats, seront dévoués au courroux et à la vengeance du ciel, à moins qu’ils n’aient cédé à la violence, et que leur cœur ne soit sincèrement attaché à la foi.

Ils ont préféré la vie mondaine à la vie future. Dieu ne conduit point les infidèles.

Il a scellé leurs cœurs, leurs oreilles et leurs yeux. Ils sont ensevelis dans le sommeil de l’insouciance. Leur réprobation est certaine.

Ceux que la tyrannie a fait fuir, et qui ensuite ont combattu et supporté l’infortune avec constance, éprouveront la miséricorde divine.

Un jour chacun plaidera sa cause, et recevra le prix de ses œuvres. Personne ne sera traité injustement.

Dieu propose l’exemple d’une ville qui reposait

    ensemble les différentes parties de son système religieux ; mais il lui fallait connaître la religion chrétienne, la juive, et la tradition de son pays. Il ne pouvait puiser ces connaissances que dans les livres et dans le commerce des hommes. Aussi fréquentait-il les chrétiens, les juifs, les Persans ; aussi se faisait-il lire leurs livres sacrés. C’est pour cela qu’on lui reprochait d’être instruit par des hommes et non par des anges. Ainsi, les différentes opinions des commentateurs peuvent se concilier. Chacun des hommes cités aura contribue à instruire Mahomet. Il a ensuite combiné son système de religion, et composé le Coran.