Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/330

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elles professent sincèrement l’islamisme, ne les rendez pas à leurs maris incrédules. Le ciel défend une pareille union, mais vous devez rendre à leurs époux la dot qu’ils leur ont donnée. Il vous sera permis de les épouser, pourvu que vous les dotiez convenablement. Vous ne garderez point une femme infidèle ; mais vous pouvez exiger d’elle ce que vous lui avez accordé par le contrat. Cette loi est générale ; elle est émanée du ciel. Dieu donne des préceptes ; il est savant et sage.

Si quelqu’une de vos femmes fuyait chez les idolâtres, donnez à son mari, lorsque vous leur enlèverez des dépouilles, une somme égale à la dot qu’il lui avait accordée. Craignez le Seigneur dont vous professez la religion sainte.

O prophète ! si des femmes fidèles viennent te demander un asile après t’avoir promis avec serment qu’elles fuiront l’idolâtrie, qu’elles ne voleront point, qu’elles éviteront la fornication, qu’elles ne tueront point leurs enfans, qu’elles ne te désobéiront en rien de ce qui est juste ; donne-leur ta foi, et prie Dieu pour elles ; il est indulgent et miséricordieux.

O croyans ! n’ayez aucun commerce avec ceux qui sont chargés de la colère divine ; ils désespèrent de la vie future, comme en ont désespéré les infidèles qui sont dans le tombeau.

    l’islamisme était le seul motif de leur démarche, que la haine contre leurs maris ou l’amour pour quelque musulman n’y avaient aucune part. Gelaleddin.