Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/334

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O juifs ! si vous croyez être plus chers à Dieu que le reste des mortels, désirez la mort, et montrez que vous dites la vérité.

Épouvantés de leurs crimes, ils ne formeront point ce vœu indiscret ; mais l’Éternel connaît les scélérats.

Dis-leur : La mort que vous redoutez vous surprendra. Vous serez conduits devant celui à qui rien n’est caché ; il vous manifestera vos œuvres.

O croyans, lorsque vous êtes appelés à la prière du vendredi, empressez-vous d’aller rendre vos hommages au Tout-Puissant. Que rien ne vous arrête ; votre zèle aura sa récompense. Si vous saviez !

Lorsque la prière est finie, allez en liberté. Cherchez à vous procurer les biens que le ciel a dispensés aux humains ; entretenez dans vos cœurs le souvenir du Seigneur, afin que vous soyez heureux.

Mais lorsque l’intérêt se fait entendre, ils courent où sa voix les appelle, et abandonnent le ministre du Seigneur[1]. Dis-leur : Les trésors que Dieu vous offre sont plus précieux que les avantages momentanés ; Dieu est le plus magnifique des dispensateurs.

  1. Mahomet prêchait un vendredi dans la Mosquée. Des marchands entrèrent pendant ce temps dans la ville. Le tambour annonça leur arrivée. Tout le monde excepté douze fidèles sortirent du temple ; et laissèrent le prédicateur. Ce manque de respect l’engagea à faire descendre ce chapitre du ciel. Gelaleddin.