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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/346

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Êtes-vous certains que celui qui règne dans les cieux, ne peut pas ébranler la terre, et vous ensevelir dans ses abîmes ?

Êtes-vous certains que celui qui règne dans les cieux, ne vous enverra pas un vent qui lance des pierres ? Vous sauriez alors quel est l’effet de mes menaces.

Les anciens peuples nièrent la mission des ministres de la foi. Quelles furent mes vengeances !

Ne voient-ils pas les oiseaux planer sur leurs têtes, déployer, resserrer leurs ailes ? Qui les soutient dans les airs, si ce n’est le miséricordieux ? Rien n’échappe à sa vigilance.

Quel est celui qui peut vous tenir lieu d’une armée, et vous secourir puissamment, si ce n’est le miséricordieux ? La fourberie est le partage des infidèles.

Qui pourrait vous nourrir, si Dieu suspendant ses bienfaits ? Malgré ces vérités, ils persistent dans leur perfidie, et leur aversion pour l’islamisme.

L’homme qui se traîne le front courbé contre terre, va-t-il plus droit que celui qui marche debout dans le sentier de la justice ?

Dis : C’est le Tout-Puissant qui vous a créés, qui vous a donné l’ouie, la vue, et des âmes sensibles. Combien peu le remercient de ces bienfaits ?

Dis : C’est lui qui vous a dispersés sur la terre ; vous serez tous rassemblés devant son tribunal.

Quand s’accomplira cette menace, demandent-ils ? Parlez, si la vérité vous éclaire.

Réponds : Dieu s’est réservé la connaissance de l’heure ; je ne suis que l’apôtre de la vérité.

A la vue de l’enfer, la tristesse obscurcira le front