Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/353

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O mort ! fais-moi rentrer dans le néant.

Que m’ont servi les richesses ?

Ma puissance s’est évanouie.

Saisissez, liez l’impie.

Jetez-le dans les feux du tartare.

Qu’il soit chargé d’une chaîne de soixante-dix coudées.

Il n’a pas cru au Dieu grand.

Il ne s’est point inquiété de la nourriture du pauvre.

Il ne trouvera pas ici d’amis.

La corruption sera son pain.

Les pervers n’en auront point d’autre.

Je ne jurerai point par ce que vous voyez ;

Je ne jurerai point par ce que vous ne voyez pas,

Que le coran est la parole du prophète honorable.

Ce n’est point le langage d’un poëte. Combien peu croient cette vérité !

Ce n’est point l’ouvrage d’un mage. Combien peu ouvrent les yeux !

Le souverain des mondes l’envoya du ciel.

Si Mahomet eût fait le moindre changement à sa doctrine,

Nous l’aurions saisi sur le champ,

Et nous lui aurions coupé la veine du cœur.

Personne n’eût pu suspendre notre vengeance.

Le Coran instruit ceux qui craignent le Seigneur.

Nous savons que plusieurs d’entre vous l’accusent de fausseté.

Il fera pousser des soupirs douloureux aux infidèles.

Il est le dépôt de la vraie foi.

Glorifie le nom de ton Dieu, du Dieu grand et suprême.