Aller au contenu

Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/360

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Nous y avons été assis sur des siéges, pour entendre ; mais quiconque voudra écouter désormais, trouvera la flamme prête à le repousser.

Nous ignorions si ce que le Très-Haut a destiné aux habitans de la terre était pour leur malheur, ou pour leur instruction.

Parmi nous il est des génies vertueux, il en est de pervers ; nous somme divisés en plusieurs ordres.

Nous savions qu’il nous était impossible d’éviter le courroux du ciel sur la terre, et que la fuite ne nous mettrait pas à l’abri.

Nous avons entendu la doctrine du Coran, et nous l’avons embrassée. Celui qui croit n’a point à craindre de perdre le mérite de ses œuvres, ni d’être rejeté de Dieu.

Quelques-uns de nous professent l’islamisme ; les autres ont abjuré la vérité. Ceux qui ont cru recherchent avec ardeur la vraie doctrine ;

Ceux qui l’ont rejetée serviront d’aliment aux flammes.

Si les habitans de la Mecque marchent dans la voie de la justice, nous leur accorderons une pluie abondante.

Cette faveur sera une épreuve : s’ils s’écartent de la loi divine, ils subiront des supplices rigoureux.

Les temples sont consacrés aux louanges de l’Éternel. Ne lui donnez point d’égal.

Lorsque le serviteur de Dieu s’arrêta pour prier, les génies se pressaient en foule pour l’entendre.

Dis : J’adresse au Seigneur un pur hommage. Nul autre ne partage mon encens.

Dis : Il n’est point en mon pouvoir de vous nuire, ni de vous faire embrasser la foi.