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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/42

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Dis : Chacun prend ses désirs pour lois ; mais Dieu sait celui qui marche dans le sentier du salut.

Ils t’interrogeront sur l’âme. Dis-leur : Dieu s’en est reservé la connaissance. Il nous a laissé bien peu de lumières.

Nous pouvons anéantir ce que nous t’avons révélé. Tu ne saurais mettre d’obstacle à nos volontés.

La miséricorde de Dieu serait ton seul asile. Il t’a comblé de ses grâces.

Dis : Quand l’enfer s’unirait à la terre pour produire un ouvrage semblable au Coran, leurs efforts seraient vains.

Nous y avons donné des instructions à l’homme sur tous ses devoirs ; mais opiniâtre dans son incrédulité, il rejette la lumière.

Les infidèles ont dit : Nous ne croirons point à ta mission, si tu ne fais jaillir de la terre une source d’eau vive ;

Ou si du milieu d’un jardin, planté de palmiers et de vignes, tu ne fais sortir des ruisseaux ;

Ou si tu n’abaisses la voûte des cieux, comme tu nous l’as promis en vain, et si tu ne nous fais voir Dieu et les anges à découvert ;

Si tu ne bâtis une maison d’or, ou si tu ne montes dans les cieux par une échelle, et nous ne croirons point encore, à moins que tu ne nous envoies du ciel un livre que nous puissions lire. Dis-leur : Louange au Très-Haut ! Je ne suis qu’un homme qui vous a été envoyé.

Les hommes n’ont point cru lorsque la vraie religion leur a été annoncée, parce qu’ils ont dit : Dieu aurait-il choisi un mortel pour être l’organe de ses volontés ?