Aller au contenu

Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mais ceux qui joindront au repentir la foi et les bonnes œuvres, entreront dans les jardins d’Éden ;

Jardins délicieux que le miséricordieux a promis à ses serviteurs, pour les consoler dans leur exil ; ses promesses sont infaillibles.

Les futilités en seront bannies. La paix y régnera. Les hôtes de ce séjour recevront leur nourriture le matin et le soir.

Tel est le Paradis que nos serviteurs vertueux auront pour héritage.

Nous ne sommes descendus que par l’ordre de Dieu. Le passé, le futur, le présent lui appartiennent. Il ne connaît point l’oubli.

Les cieux, la terre, ce que renferme l’espace qui les séparé, forment son domaine. Sers-le : sois constant dans son culte. Lui connais-tu un nom ?

Eh quoi ! dit l’incrédule, lorsque je serai mort ma cendre se ranimera-t-elle de nouveau ?

A-t-il donc oublié que nous l’avons tiré du néant, pour lui donner l’existence ?

J’en jure par ton Dieu, nous rassemblerons les hommes et les démons ; nous en formerons une enceinte dans l’enfer, et nous les forcerons de se tenir à genoux.

Nous choisirons ensuite ceux dont l’insolence aura plus éclaté contre le miséricordieux.

Nous connaîtrons ceux qui ont mérité davantage le tourment des flammes.

Ils y seront précipités ; c’est un décret prononcé par l’Éternel.

Nous délivrerons ceux qui ont craint le Seigneur, et nous laisserons les coupables à genoux.

Lorsque vous prêchez notre doctrine aux infidèles,