Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/80

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inspirés. Interrogez les juifs et les chrétiens si vous l’ignorez.

Nous ne leur donnâmes point un corps fantastique. Ils ne demeurèrent pas éternellement sur la terre.

Ils virent l’accomplissement de nos promesses. Nous les sauvâmes avec nos élus, et les incrédules périrent.

Nous vous avons envoyé un livre, pour vous instruire. N’ouvrirez-vous point les yeux ?

Combien avons-nous établi de peuples sur les ruines des villes criminelles et punies ?

A la vue de nos fléaux les coupables prenaient la fuite.

Où fuyez-vous, leurs criaient les anges ? Revenez goûter vos plaisirs. Revenez au séjour que vous habitiez. Vous allez être interrogés.

Malheur à nous, s’écriaient-ils ! Nous avons vécu dans l’impiété.

Ils proférèrent ces paroles lamentables jusqu’à ce qu’ils furent tous tombés sous le glaive vengeur, comme la moisson sous le tranchant de la faux.

Nous n’avons pas créé les cieux, la terre, et tout ce que l’espace renferme comme un jeu.

Si nous avions formé l’univers pour qu’on s’en moquât, nous aurions été le premier objet de la raillerie.

Nous opposerons la vérité au mensonge, et elle le fera disparaître. Malheur à vous qui blasphémez contre Dieu.

Les cieux et la terre composent son domaine. Les anges ne dédaignent point de s’humilier devant lui, et ne se lassent point de l’adorer.