Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/92

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Tel sera le prix de leurs crimes. Dieu ne trompe point ses serviteurs.

Il en est qui, peu fermes dans la foi, s’y attachent dans la prospérité, et l’abandonnent au moindre souffle de la tentation. Ils perdent ainsi les biens du monde et ceux de la vie future. Malheur irréparable !

Ils adorent des divinités qui ne peuvent les assister, ni leur nuire. Aveuglement déplorable !

Ils invoquent des dieux qui leur seront funestes plutôt que favorables. Malheur au patron ! Malheur à l’adorateur !

Dieu introduira les croyans vertueux dans des jardins arrosés par des fleuves. Il fait ce qu’il lui plaît.

Que celui qui pense que le prophète sera privé du secours divin dans ce monde et dans l’autre, attache une corde au toit de sa maison, et s’étrangle. Il verra si son stratagème rendra vain ce qui l’irrite.

Nous avons envoyé le Coran du ciel. Il est le dépôt de la vraie religion ; mais le Seigneur éclaire ceux qu’il veut.

Au jour de la résurrection il jugera les croyans, les juifs, les sabéens, les chrétiens, les mages et les idolâtres, parce qu’il est témoin de toutes choses.

Ne vois-tu pas que tout ce qui est dans les cieux et sur la terre adore le Seigneur ; que le soleil, la lune, les étoiles, les arbres, les animaux et les hommes l’adorent ? Mais beaucoup d’entre les mortels sont destinés aux supplices.

Celui que Dieu méprisera sera couvert de honte. Il fait ce qu’il lui plaît.

Les croyans et les incrédules disputent de Dieu ; mais les incrédules auront des habits de feu, et l’on versera sur leur tête l’eau bouillante.