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tre d’Allâh et de préférer leurs vies à la sienne[1]. C’est que ni la soif, ni la fatigue, ni la faim ne (pouvaient) les accabler[2] sur le sentier d’Allâh. Ils ne faisaient aucune démarche pour irriter les incroyants ; ils n’attendaient rien de l’ennemi[3], sans qu’une bonne œuvre ne fût inscrite pour eux[4]. En vérité, Allâh ne laisse point tomber la récompense de ceux qui font le bien.

122. Ils ne dépensent pas (en aumônes) de somme petite ou grande, ils ne traversent pas un oued[5], sans que tout soit inscrit pour eux[6], afin qu’Allâh les récompense mieux que (ne valent) les actions qu’ils ont accomplies.

123. Les croyants ne se mettront pas en avant (pour la guerre) tous ensemble. Si une troupe de chaque division[7] ne se met pas en avant (pour la guerre), c’est pour qu’ils (puissent) s’instruire dans la religion et avertir les gens (de leur tribu),

  1. Litt. : leurs âmes à son âme.
  2. Litt. : leur survenir.
  3. C’est-à-dire aucun mal.
  4. Et portée en compte à leur profit dans l’autre monde.
  5. Un oued (wâdy), c’est-à-dire une rivière. En Arabie, le lit d’un oued est généralement à sec, mais, à la suite de pluies ou d’orages, il peut devenir un torrent profond, débordant et par conséquent dangereux.
  6. À leur actif, comme sur un livre de compte.
  7. Tribu ou clan.