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cusés et ces images saisissantes, le paradis et l’enfer, croyait-il à la matérialité de sa description ? Ce langage figuré, qui nous paraît exprimer des représentations et des idées si grossières et si charnelles, n’est-il au contraire qu’une traduction, en parler populaire et comparaisons facilement saisissables par une foule ignorante, d’une conception plus pure et plus élevée ? Il est impossible de répondre à cette question.

La seule chose que nous puissions dire, c’est que ce sont ces textes, que nous avons cités, et sur l’interprétation desquels les commentateurs musulmans ont beaucoup discuté, qui sont pris à la lettre, il faut bien le reconnaître, par un très grand nombre de Mahométans, pour ne pas dire par l’immense majorité d’entre eux.


Il reste un dernier élément à mentionner dans l’Islam coranique : c’est le culte et le rituel institués par Mahomet.

Les pratiques rituelles ou devoirs cultuels sont au nombre de cinq :

1o La purification, dont la forme pratique est l’ablution au moyen de l’eau, ou, à son défaut, du sable, et qui est exigée dans un grand nombre de cas (Sour. 4, v. 46 ; 5, v. 9, etc.).