mon amante m’assurèrent que j’étais au comble
du bonheur et de la félicité, que la volupté m’avait
ouvert ses portes. Que dis-je, ah ! je ne tardai
pas à m’en apercevoir moi-même à la liberté que
mon aide-de-camp avait d’aller et de venir dans
ce temple du plaisir ; mes muscles se gonflèrent,
j’y seringuai l’essence précieuse de la vie, et ma
Constance, qui avait déjà coopéré à cet acte libidineux,
était ensevelie dans cet évanouissement
si cher, où les mortels sont égaux aux dieux mêmes.
Je m’en rapporte aux candidats, aux ingénues élèves de la nature, non, ce n’est point à ces premiers moments d’ivresse qu’il est possible de se replonger dans ce charmant délire ; les désirs de jouissance se succèdent avec trop de rapidité ; aussi nous nous reposâmes, ou plutôt, sans continuer l’exercice fatigant que nous venions de faire, Constance et moi, nous nous occupâmes à faire la revue des charmes que nous découvrions l’un dans l’autre. Elle examinait la forme, la longueur, la grosseur de l’objet de ses ardents plaisirs, car il n’avait rien perdu de sa majesté ; elle chatouillait avec grâce les témoins authentiques des prouesses de la verge masculine ; quelques poils