déjà découvert que cette grotte charmante, par
où son pucelage s’était exhalé, avait déjà souffert
plus d’une attaque ; les lèvres de cette partie que
convoitent tous les hommes avaient perdu le vermeil
de leur couleur et commençaient à se former ;
sa motte abondamment fournie d’un poil
noir et épais paraissait être bouclée par l’excès
des jouissances ; ses tetons n’étaient pas aussi fermes
que ceux de Sophie, sa bouche n’était pas
aussi fraîche que celle de Sophie, sa peau était
bien moins veloutée, ses fesses témoignaient par
une certaine mollesse qu’elles avaient été plus
caressées que celles de Sophie, et cependant je
préférais Louison à Sophie.
Qu’on me demande la raison de la bizarrerie de ce contraste, la voici : c’est que Louison était de complexion plus chaude, plus lubrique, plus sensuelle, plus voluptueuse et infiniment plus amoureuse ; c’est qu’un jeune homme qui ressentait le besoin d’être initié à tous les mystères du plaisir, ce n’était plus l’amour qui me conduisait, c’était la volupté. Et qui mieux que Louison pouvait m’en faire connaître toutes les variations, postures ménagées avec art, baisers lascifs, secousses du poignet vives ou ralenties, coups de