culières. Il y a premièrement le baiser du sein,
de la bouche, des yeux, de toutes les parties du
visage ; il y a le baiser mordant qui se fait par
l’impulsion des dents sur la chair, le baiser de la
langue, qui est le plus doux, et le baiser des autres
parties du corps ; chacun de ces baisers a ses
goûts différents, et tous sont capables d’amuser
longtemps par la nouveauté et la douceur qu’on
y trouve. L’attouchement se divise selon les
membres, et ses plaisirs sont différents. Les tetons
fermes et rebondis remplissent agréablement la
main et font aussitôt dresser le membre par leur
élasticité en présentant d’autres délices à l’imagination ;
des tetons l’on vient aux cuisses et l’on
goûte un autre plaisir à toucher deux colonnes
d’albâtre vives et charnues quand la main se promène
autour, agissant partout, tantôt sur le ventre
plein et arrondi, tantôt sur la motte velue
qu’elle empoigne, badinant avec les poils et farfouillant
les doigts à l’entrée du con, en faisant
entr’ouvrir les deux lèvres de la nature avec des
émotions vives et ardentes ; de là faisant le tour
par les hanches, elle est portée sur les fesses, qui
sont d’aimant pour elles et l’attirent avec autant
de force que l’on en voit dans le membre amou-
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